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Ici s'élevait l'hôtel d'Antoine de Dreux d'Aubray,
empoisonné avec ses deux fils par sa fille, la marquise de Brinvilliers, exécutée en 1676. Le charcutier Véro acheta l'hôtel en 1823, et le fit raser pour édifier avec son associé Dodat la maison et le passage actuels. Un des premiers endroits éclairés au gaz de la capitale, la galerie Véro-Dodat eut un très grand succès encore accru par la proximité des Messa- geries générales, installées rue du Bouloi, terminus de toutes les diligences de France. Le percement de la rue du Louvre en 1854, puis la dis- parition des Messageries en 1880, supplantées par le chemin de fer, entraî- nèrent le déclin de la galerie, restaurée depuis 1980. |
mise à jour le 11 décembre 2000 |