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Le nom de la rue provient d'une erreur de l'historien
Sauval, en 1724. Cette voie, anciennement habitée par des filles publiques, portait un nom sans équivoque qui fut adouci en rue Tireboudin. Sauval raconte: "Marie Stuart, femme de François II, passant dans cette rue, en demande le nom; il n'était pas honnête à prononcer: on en changea la dernière syllabe et ce changement a subsisté. De toutes les rues affectées aux filles publiques, cette rue et la rue Brisemiche étaient les mieux fournies". En réalité, la rue Tireboudin était connu sous ce nom dès 1419, alors que Marie Stuart vécut de 1542 à 1587... C'est pourtant cette légende qui permit, en 1809, que fut donné le nom de la Reine à cette voie. Au XVIIIe siècle, elle assurait le débouché des Messageries du Grand- Cerf. |
mise à jour le 4 janvier 2003 |